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L'isba de la Baba Yaga
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L'isba de la Baba Yaga
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25 juillet 2016

La Femme sépia

femme_au_puits_marcel_grommaire

 

[illustration : Femme au puits, Marcel Gromaire, 1933 ]

 [parce qu'à travers l'angoisse, je veux être optimiste, et que y en a marre du sépia, des vieilles photos dans des boites à sucre et de tout  le tralala. Que la femme sépia aille se boire une limonade chez la femme zombie, moi je suis vivante, et je reste ici. ]

 

 

Il faut tenir la nuit

Au creux des mains

Quand elle trace là sur la paume

Des royaumes indistincts

Caresses troubles

Fractures au son cristallin

D’un miroir double

 

Parce que je ne veux pas me perdre

Dans les atomes chauds

De la matrice

Je tente de rester là où je suis

Au-delà de nos cicatrices

Pas trop loin

En cas de besoin

Mais pas si près

Pas dedans non par pitié

Pas dans le miel

Des ruches générationnelles

 

Il faut tenir la nuit

En dedans des paupières

La brise agite le jardin et je fume une dernière cigarette

Assise sur une chaise bancale

Je frissonne

Je sais que quelque part

Le marais bruisse sa vie nocturne

Même si je m’en sens parfois si loin

Il est mien

 

Parce que je suis assise ici

Je peux vous voir, tous

Tenir mes doigts et votre amour

Le laisser affleurer

Une cape étouffante sur mes épaules

Dans la nuit de juillet

Je saurai la déposer

Sans la mettre en pièce

La colère m’a quitté

 

Il faut tenir la nuit

Coupante

Aigüe sur les collines

Discrète endorphine

Mais le sommeil me fuit

L’angoisse a fait son nid dans les branchages morts de mes rêves

Sa vague narquoise m’emporte

Je me relève

 

Parce que c’est ici que je vis

Et non dans les nœuds de velours du passé

Ni dans un ailleurs fantasmé

Parce que je ne suis pas

Ni celui-ci ni celle-là

La femme sépia

Parce que je suis singulière

Et colorée

Parce que j’ai tiré les cordes du puits

Et remonté la bassine

Pleine à présent d’une eau claire

En équilibre sur les ruines.

 

MELODY GARDOT Some Lessons

 

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Commentaires
B
c'est intéressant ce que tu dis ; je n'ai pas "travaillé" le rythme pourtant comme il m'arrive de le faire - à part les anaphores en début de strophes ; c'est un peu flippant aussi car un écho à ce que je traverse en ce moment au plan familial.
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S
Ah que coucou !<br /> <br /> <br /> <br /> Ben... tu nous joues une marche-arrière là ??????????<br /> <br /> <br /> <br /> Bisous,<br /> <br /> @+<br /> <br /> Sab<br /> <br /> hppt://sab1703.blogspot.com<br /> <br /> http://journalismelibre.blogspot.com
Répondre
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