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L'isba de la Baba Yaga
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L'isba de la Baba Yaga
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A la demande générale de heu... une personne, vous pourrez, amis lecteurs,  suivre l'actualité de la baba grâce à la niouzelette ( abonnement juste en dessous, bande de crétinous !) : plus rien de ce qui se passera dans l'isba ne vous sera étranger ! ainsi vous serez informés en cas de rupture de stock de chartreuse, de rupture de neurone babayaguin, de rupture de ton, de rupture de ban, de rupture d'Anne et Vrisme etc.  
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31 octobre 2014

auto-médication *

 

st_sebastien_takato_Yamamoto_2

[illustration : St Sébastien, Takato Yamamoto]

* OU : St Sébastien révolté

 

Tenir l’écarteur au-dessus du seau

Bouche fermée cuisses serrées

Vider vider

Sous leur croûte fine

Neuve et boursouflée

La plaie suppure

Encore encore

Odeur de  pourriture

Miasmes de mort

 

Tenir le scalpel sans trembler

Au plus prêt

Racler racler

Une fois pour toute raturer

Ces contes rassurants

Où la coupable se traîne à genoux

Battant sa coulpe dans la boue

 

Saisir la flèche par la hampe

Et quand la cible frissonnante

La voudrait plus profonde

Tirer tirer

Au-dessus de la bonde

Vomir dans le lavabo

S'ouvrir jusqu’à l’os 

 

Ne plus dormir sur des comptines

Où je me fredonne en victime

Courir courir

Épouvantée

Sur des tessons

Et dans le sang coagulé

Ne plus implorer pardon 

 

Sortir tous les couteaux

Les rouillés les affûtés les gros

Faire sauter les croûtes anciennes

Verser l’acide sur la rancœur et les regrets

Verser verser 

 

Quand le masque se desquame

Sentir la morsure

Qui monte jusqu’à l’âme.

 

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Commentaires
B
merci du tuyau, j'irai voir .
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J
Je viens de voir cet appel à texte: http://www.henose.com/at-corbeau-4.html Et j'ai naturellement pensé à ce poème. Bien entendu, j'y participe aussi, mais autant partager les bons plans :)
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B
heu...très bonne question, j'vais vouère comment kon fait...
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J
Au fait, n'y a-t-il pas une newsletter quelque part sur ce blog ou suis-je aussi aveugle qu'un méchant de blockbuster pour en avoir loupé le lien?
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J
J'aime beaucoup celui là, il est très équilibré, en terme de rythme et arrive pourtant à faire ressentir la raclure, l'impression d'un couteau qu'on enfonce lentement et un certain mouvement de lacération!
Répondre
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