Itinéraire Bis
[illustration trouvée sur le net - je sais c'est plutôt vague ... ]
J'ai juste envie de dégourdir mes doigts comme ci comme ça, juste envie de parcourir la lune, juste envie de brume.
Les chagrins disent ce que le corps tait le corps ment le cœur frise le corps-tourment ; un vieux rêve traîne ses godillots dans mon cerveau, je me venge en laissant affleurer l'ombre de mes pensées.
Allez ça suffit comme ça, Bab arrêtez d’écrire n’importe quoi
Importe quoi ?
C’est la question
À la con
J’me suis fait choper à la douane des pensées qui crâment, la brigade anti-douleur paracétamole mes peurs.
Je m’en voudrais de casser l’ambiance mais je me dois de vous signaler que ce que vous écrivez n’a pas de sens et que le verbe paracétamoler n’a pas encore été inventé.
J’ m’en tamponne le coquillard à m’en faire des coquards d’ailleurs je suis pleine de bleus, insuffisant retour veineux, j’explose mes varices en acrobaties verbales, car on m’a dit que le vice était sottement banal, Emma en savait quelque chose, elle a fini sa dose au fond d’un sucrier poisseux.
Alors là je vous arrête, police analphabète, veuillez déclarer vos emprunts, veuillez signaler vos embruns
Comment c’est donc qu’on arrête
De filer un texte aussi bête ?
J’me suis pris les pieds dans les fils d’une trame imbécile, d’un tapis sans rimes, d’une carpette qui frime, me faudrait une chute rigolote, un truc qui emporte le quidam qui s ‘aventure dans cette insane lecture et le ramène à quai sans qu’il ait trop à ramer.
Mais voilà j suis pas fille à ranimer les croisières, les métaphores ont pris l’eau, elles ont taché la quille de mon intime rafiot, il est fort conseillé de sortir son gilet, de sauter avant le prochaine tercet, et puis flotter dans la vase jusqu’à la dernière case,
Celle qui me manque certainement :
À gauche et puis tout droit jusqu’au prochain tourment …