Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'isba de la Baba Yaga
L'isba de la Baba Yaga
Publicité
L'isba de la Baba Yaga
requête

Ami visiteur, si tu consacres un peu de ton précieux temps à lire mes débordements, laisse donc une petite trace de ton passage...un comm, un clic-claque sur l'icône fb ou sur le babaromètre au bas de l'article...
Derniers commentaires
salute ! un peu de couleur ...

_


 

 

...et de musique ...

HF_Thiefaine_2

HFT
Archives
Visiteurs
Depuis la création 10 173
Niouzelette

une_maison_isolee_isolated_house_nature_mogwaii_46

A la demande générale de heu... une personne, vous pourrez, amis lecteurs,  suivre l'actualité de la baba grâce à la niouzelette ( abonnement juste en dessous, bande de crétinous !) : plus rien de ce qui se passera dans l'isba ne vous sera étranger ! ainsi vous serez informés en cas de rupture de stock de chartreuse, de rupture de neurone babayaguin, de rupture de ton, de rupture de ban, de rupture d'Anne et Vrisme etc.  
Newsletter
1 abonnés
11 septembre 2014

Hémorragie cérébrale

2527_320c

 

illustration : abstraction & distortion, Erwin Blumenfeld 

 

Elle a repris les rênes

L’autre

La glacée

Elle me tient sous sa coupe

Étroite et ligotée

 

Je démembre les jours en chaos raisonnables

Et je m’offre à chacun

En reflets durs et stables

Je ne tremble plus qu’à peine

Au-dessus du clavier

Quand s’étouffent mes cris

Devant sa vacuité

 

Elle a repris les  rênes

L’autre,

La maîtrisée

Elle a mis à la benne

Les failles où j’existais

 

La douleur est un sursis

Je me bats et me blesse

Pour la garder en laisse

Ma vaillante ennemie

Qui autrefois vagabondait

Confiante et forte

Bâillonnée

 

Le temps a dilué la souffrance

En un breuvage triste

Et rance 

Un verre de cristal clair

En équilibre sur ma peau

Est le poison amer

Où se noieront mes mots

 

Je chéris la violence qui me portait ici

Qui déchirait ma gorge

En noires mélodies

Je m’habillais de songe

Et je laissais tomber

Ma pudeur de papier

 

L’autre a repris les  rênes

La convenable

La glacée

Mais ses doigts saignent sur le cuir

Quand je renonce à fuir

Elle doit encore

Lutter.

 

  

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité